Depuis le 25 mars, c’est au tour de la Nouvelle-Zélande d’entrer en confinement. Nous n’avons pas été épargnés par l’épidémie ici non plus, et l’évolution des événements vient bousculer nos plans. Par chance nous vivons toujours chez Clyde au moment de l’annonce du confinement.

Pour tous les autres voyageurs c’est le coup dur et sans endroit où se confiner, le rapatriement s’impose. Tous les campings gratuits, les parcs nationaux, les toilettes et douches publiques ferment, entrainant pour beaucoup la fin de la vie en van.


Alors qu’on se voyait déjà reprendre la route en direction de l’île du Sud dans notre super bolide, nous n’avons pas d’autre choix que de mettre notre voyage sur pause, et d’espérer qu’une fois la situation rentrée dans l’ordre nous pourrons faire cap vers les terres plus sauvages que le Sud nous réserve.


En attendant, la récolte des pommes nous tient très occupées. 9h par jour, 6 jours par semaine pour être plus précises. Voilà maintenant 4 semaines que l’on travaille dans l’exemple parfait de ce qu’on voulait éviter, un verger où la démesure et la chimie ont remplacé l’humain et la nature. Mais le compte en banque se refait une santé, nous allons bientôt pouvoir dire bye-bye aux pommes et prendre le temps de planifier la suite, impatientes de pouvoir reprendre le large. 


Nous restons très prudentes et nous prenons soin l’une de l’autre. On vous embrasse fort.